Islande Jour 5 – Fáskrúdsfjördur

Après le prélassement dans les bains de Myvatn, fin de journée à l’est de l’Islande dans un des fjords qui découpent la côte. Il y a deux siècles les français venaient pêcher dans les eaux islandaises. Et l’un des villages utilisé comme base fût Fáskrúdsfjördur, étape finale de la journée. La ville est jumelée avec Gravelines et on y trouve un cimetière des marins français. L’hôpital français créé au début du 20ème siècle pour soigner tous ces marins a été restauré, a retrouvé son emplacement originel et abrite à terme un centre culturel. On y trouve même un hôtel désormais. La chapelle doit également renaître ainsi que la maison du docteur. Ce projet est aussi financé par la ville de Paimpol que Pierre Loti, dans Pêcheur d’Islande (1983) prend comme cadre de son histoire d’amour et d’aventures maritimes. Il décrit fort justement la vie des pêcheurs, de leurs femmes et du village dont la vie tourne autour d’eux. Pierre Loti fait de la mer un des personnages du livre. Je vous invite évidemment à le lire.

Bon, ce n’est pas qu’on avait faim mais un peu quand même et malgré l’heure un peu tardive, il restait encore le restaurant du village d’ouvert. J’y ai découvert une soupe de poisson merveilleuse. Pas celle que l’on connait en France mais une avec des vrais morceaux de poisson. Dé-li-ci-eux.

Le restaurant, mais pas français

Vue vers les montagnes de l’autre côté du Fjord

Surtout, on a trouvé la maison qu’il nous faut avec un couple plus qu’accueillant et chaleureux. Une bibliothèque fournie, une vue à vider l’esprit et un charme sans pareil. Nous savons déjà que nous reviendrons ici en une saison plus hivernale. On ne sait pas encore quand mais on reviendra.

Douceur

Prendre un bouquin devant le Fjord, le rêve

Chaleur islandaise

Village presque français

Laisser un commentaire

One Lulu, One Blog, Many Photos